Voici un article que je vous invite à lire pour découvrir ou redécouvrir Emmi Pikler :
"Très tôt, Emmi Pikler avait pressenti que le nourrisson, pour prendre, garder, ou abandonner les différentes positions du corps, pour changer de posture ou se déplacer, ou encore pour apprendre à se mettre debout et à marcher, n'avait aucun besoin de l'intervention de l'adulte, que l'enfant passif devenait une personne active de même qu'elle doutait que cette intervention puisse accélérer le développement du nourrisson. Et d'ailleurs, si tel était le cas, elle ne pensait pas que cela constituait un avantage au point de vue de son mode de vie et son développement."
"Elles leur apprennent aussi à observer les enfants, à essayer de comprendre ce que la position de leurs corps, leurs gestes et leurs voix expriment et à consacrer toujours assez de temps aux soins sans jamais se presser, à satisfaire leurs besoins selon les exigences de chacun. Elles leur apprennent encore que, pendant les soins, elles doivent parler, même aux nourrissons les plus jeunes, et que, par leurs paroles et leurs gestes, elles doivent leur avertir de tout ce qu'elles vont leur faire ou de tout ce qui va leur arriver ; qu'elles doivent faire attention à la manière dont l'enfant réagit à leurs paroles et à leurs gestes, qu'elles doivent lui donner la possibilité de participer par des gestes exprimant soit la collaboration soit la protestation, qu'elles doivent faire des efforts pour que l'enfant ait envie de faire ce qu'on attend de lui, sans le lui imposer."
Elles remarquaient, et comprenaient de mieux en mieux, que le nourrisson ou le petit enfant sain et équilibré n'avait pas besoin qu'on lui apprenne comment il devait marcher ou jouer mais que ses tentatives indépendantes et répétées, et les expériences acquises au cours de ses activités précédentes, lui permettaient de se développer avec joie, et le plus harmonieusement possible. Les nurses constataient et comprenaient aussi que le désir d'activité de l'enfant dépend également et dans une large mesure, de la joie, de l'intimité et du sentiment de sécurité qu'il éprouve pendant les soins avec un adulte bien connu.
"Très tôt, Emmi Pikler avait pressenti que le nourrisson, pour prendre, garder, ou abandonner les différentes positions du corps, pour changer de posture ou se déplacer, ou encore pour apprendre à se mettre debout et à marcher, n'avait aucun besoin de l'intervention de l'adulte, que l'enfant passif devenait une personne active de même qu'elle doutait que cette intervention puisse accélérer le développement du nourrisson. Et d'ailleurs, si tel était le cas, elle ne pensait pas que cela constituait un avantage au point de vue de son mode de vie et son développement."
"Elles leur apprennent aussi à observer les enfants, à essayer de comprendre ce que la position de leurs corps, leurs gestes et leurs voix expriment et à consacrer toujours assez de temps aux soins sans jamais se presser, à satisfaire leurs besoins selon les exigences de chacun. Elles leur apprennent encore que, pendant les soins, elles doivent parler, même aux nourrissons les plus jeunes, et que, par leurs paroles et leurs gestes, elles doivent leur avertir de tout ce qu'elles vont leur faire ou de tout ce qui va leur arriver ; qu'elles doivent faire attention à la manière dont l'enfant réagit à leurs paroles et à leurs gestes, qu'elles doivent lui donner la possibilité de participer par des gestes exprimant soit la collaboration soit la protestation, qu'elles doivent faire des efforts pour que l'enfant ait envie de faire ce qu'on attend de lui, sans le lui imposer."
Elles remarquaient, et comprenaient de mieux en mieux, que le nourrisson ou le petit enfant sain et équilibré n'avait pas besoin qu'on lui apprenne comment il devait marcher ou jouer mais que ses tentatives indépendantes et répétées, et les expériences acquises au cours de ses activités précédentes, lui permettaient de se développer avec joie, et le plus harmonieusement possible. Les nurses constataient et comprenaient aussi que le désir d'activité de l'enfant dépend également et dans une large mesure, de la joie, de l'intimité et du sentiment de sécurité qu'il éprouve pendant les soins avec un adulte bien connu.
Article dans son intégralité : ICI
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